Ce vendredi 20 septembre, la Fondation Roi Baudouin a publié, en partenariat avec Circle Economy, une analyse de référence du marché de l’emploi circulaire en Belgique. Selon l’étude, 7,5 % des métiers actuels peuvent être considérés comme « circulaires ».
En plein développement, l’économie circulaire impacte sans conteste le monde du travail. Et l’emploi en Belgique n’échappe pas à la règle. Que ce soit au niveau de la conception, de la production ou des business models, l’économie circulaire demande d’adopter de nouvelles stratégies et de nouveaux processus afin d’éviter le gaspillage des ressources.
Dans un récent rapport, la Fondation Roi Baudouin et Circle Economy nous éclairent quant à l’état actuel du secteur dans les trois régions du pays. Il ressort que 262 000 emplois en Belgique, soit 7,5 % du nombre total d’emplois, peuvent être considérés comme étant « circulaires ». 30 % d’entre eux sont issus des secteurs du recyclage, de la réparation et de l’entretien.
Qu'est-ce qu'un emploi circulaire ?
Un emploi circulaire correspond à une profession qui implique directement un des éléments de l’économie circulaire ou qui soutient indirectement les activités liées à celle-ci. Nous pouvons distinguer trois types d’emplois circulaires différents :
- Les emplois de base qui veillent à l’utilisation des matières premières en circuit fermé. Ils concernent, par exemple, les secteurs des énergies renouvelables, du recyclage et de la réparation.
- Les emplois porteurs qui facilitent l’accélération et le développement de ces activités de base. Les métiers de la location, du leasing ou encore du numérique en font partie.
- Les emplois indirectement circulaires qui prodiguent des services aux deux autres types d’emplois circulaires. Il s’agit de l’éducation, des infrastructures logistiques et des services publics.
Il existe également des différences régionales en termes de chiffres et de secteurs concernés. La Région wallonne se différencie des deux autres régions par une plus importante présence du secteur manufacturier et du recyclage. Les villes de Namur, Charleroi et Liège, ainsi que la province du Hainaut, apparaissent comme des pôles importants pour les emplois circulaires. Consultez la carte des emplois circulaires
Cette analyse sera actualisée d’ici deux à trois ans et permettra la mise en oeuvre d’un suivi national. Un suivi nécessaire à la détermination des opportunités d’emploi et des risques potentiels de l’économie circulaire en Belgique.
Attention, les chiffres présentés, bien qu’intéressants, sont à interpréter avec prudence.
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