08.03.23

Chaque année, la journée internationale du droit des femmes est célébrée le 8 mars. Dans le monde entier, elle met en avant la lutte pour les droits des femmes et pour l’égalité entre hommes et femmes. Cette lutte s'inscrit parfaitement dans l'Objectif de développement durable numéro 5 sur l'égalité entre les sexes.

Le moment est venu de découvrir quelques mesures phares soutenues par le SPW !

Plan intra-francophone 2020-2024 de lutte contre les violences faites aux femmes

Dans le cadre de ce plan, la Wallonie met en œuvre une quarantaine de mesures pour faire reculer les violences. Par exemple : la création de nouvelles places d’accueil et de logement, le partenariat avec 1800 pharmacies comme points de relais pour orienter les victimes ou encore le renfort de la ligne gratuite « Ecoute Violences conjugales ».

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Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024

Plan Genre wallon

L’action régionale ne se limitant pas à la lutte contre les violences faites aux femmes, la Wallonie s’est aussi engagée à intégrer la dimension de genre dans chaque domaine politique. Cette stratégie, nommée « gender mainstreaming », vise à éliminer les inégalités existantes et à intégrer la dimension de genre dans le contenu des politiques publiques. 
Elle a été traduite sous forme d’un programme d’actions : le Plan genre wallon. Ce dernier comporte 44 mesures très concrètes qui touchent l’ensemble des politiques régionales : la lutte contre la pauvreté, la santé, le logement, l’emploi, la formation mais aussi l’agriculture, la mobilité, l’économie sociale, les infrastructures sportives, le patrimoine…

Le plan Équilibre : plus de 3 000 nouvelles places dans les crèches

Le manque de place d’accueil de la petite enfance constitue un frein à l’emploi et à la formation, encore aggravé pour les familles monoparentales constituées en majorité de mères élevant seules leur(s) enfant(s). 131 millions € vont permettre de financer la création de 3 143 nouvelles places en crèche d’ici 2026.
Plus d’infos : Plan Equilibre 2021-2026 | Portail de l'Action sociale (wallonie.be).

La lutte contre la précarité menstruelle (mesure 9 du plan genre 2020-2024)

En Wallonie, plus de 335 000 femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Nombre d’entre elles ne peuvent assumer la charge financière, estimée entre 2 000 et 10 000 € sur une vie, que représente l’achat de protections périodiques. 

Face à ce constat, la Wallonie finance à hauteur de plus d’1 million d’euros  la distribution de protections dans divers lieux à travers la Wallonie. 
Plus de 800 000 protections ont ainsi été distribuées dans les provinces du Hainaut, de Namur et de Liège par environ 235 structures partenaires en 2022 et plusieurs dizaine de distributeurs sont installés et alimentés. En 2023, le projet sera prolongé et élargi à l’ensemble des provinces wallonnes. 

Le portail Seul.e avec enfant.s

Dans plus de 8 cas sur 10, les familles monoparentales sont constituées d’une mère seule élevant son ou ses enfants. Selon l’IWEPS, 47 % d’entre elles sont à risque de grande pauvreté. Face à ce constat, en 2019, le SPW a développé un site d’information dédié aux familles monoparentales, celui-ci est actuellement en cours de modernisation et la nouvelle version sortira courant 2023. Il reprend, notamment, les différentes sources de droits auxquels peuvent prétendre les familles. Petite enfance et crèche, mobilité, accès à la culture, fiscalité ou soutien psycho-social, il regorge d’informations et d’outils pour aider et aiguiller les familles monoparentales se retrouvant en situation d’assumer seul(e)(s) l’hébergement et l’éducation d’un ou plusieurs enfant(s).
Plus d’infos : Seul·e avec enfant.s | Portail de l'Action sociale (wallonie.be)

La charte éthique au sein des infrastructures sportives (mesure 11 du plan genre 2020-2024)

Si le sport constitue un facteur d’insertion et d’intégration incontestable, il est important de lutter contre le sexisme et contre toute autre forme de discrimination au sein des infrastructures sportives liées, par exemple, au sentiment d’insécurité pouvant être ressenti par les pratiquantes fréquentant certaines installations (terrains de sport isolés ou parkings mal éclairés) ou au manque d’infrastructures mixtes. 
Dans le cadre de la réforme du décret de subventionnement des infrastructures sportives, une charte éthique, implémentant de manière transversale les principes de non-discrimination et mentionnant spécifiquement la dimension de genre, a été adoptée. L’adhésion à cette charte conditionne l’octroi des subsides de la Wallonie aux porteurs de projets.