Dans le cadre de cet objectif, la Wallonie soutient de nombreuses dynamiques afin de contribuer à la relocalisation durable de son système alimentaire.
Ces dernières années, la Région a subi différentes crises successives. La pandémie de Covid, les inondations, la guerre en Ukraine, l’explosion des coûts de l’énergie et inflation… sont autant de raisons qui justifient d’investir dans la résilience alimentaire du territoire. La Wallonie contribue ainsi, chaque jour, à la transition de son système alimentaire, au bénéfice d’une alimentation plus saine et durable pour toutes et tous.
Pour soutenir les dynamiques qui visent à relocaliser son alimentation, la Wallonie a notamment recours à un mécanisme cadré : les « appels à projets ». Ces derniers participent à l’atteinte des objectifs stratégiques définis dans le référentiel « Vers un système alimentaire durable en Wallonie ».
Concrètement, sur base d’un dossier de candidature sélectionné par un jury, des porteurs de projets se voient attribuer une subvention par le Gouvernement wallon, dans un timing et un contexte précis. Les sources de financement peuvent être wallonnes ou européennes.
Zoom sur les appels à projets dédiés à la relocalisation de l'alimentation
Ces dernières années, quatre appels à projets de relocalisation alimentaire ont été lancés à l’initiative de la ministre du Développement durable. Ils ont spécifiquement permis de soutenir des ressources humaines et le développement d’infrastructures sur l’ensemble du territoire :
- en 2020, 46 projets diversifiés ont été financés pour trois ans à hauteur de 11 700 000 € pour soutenir des ressources humaines. Certains de ces projets ont vu leur financement prolongé jusqu’en 2025.
- en 2023, trois appels à projets ont permis de soutenir des initiatives sur la période 2023-2026 :
- 36 projets d’infrastructures à petite échelle pour soutenir la production, le stockage, le transport, la transformation, la distribution, la valorisation et la commercialisation locale des produits issus des filières des fruits, légumes, céréales et protéines végétales. Pour une enveloppe globale de 12 000 000 €.
- 11 projets de structuration de ces 4 filières pour une enveloppe globale de 3 000 000 €.
- 9 projets d’infrastructures névralgiques pour une enveloppe globale de 28 900 000 €.
Si ces quatre appels à projets sont mis en œuvre par la direction du Développement durable (avec l’aide d’acteurs comme la cellule Manger Demain ou Wagralim, d’autres acteurs institutionnels portent également des projets contribuant à la relocalisation du système alimentaire. Citons notamment les appels Halls-Relais agricoles lancés à l’initiative du ministre de l’Agriculture, ou encore le financement de hubs logistique « Circuit court alimentaire » par la ministre de l’Economie Sociale.
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