La Ceinture alimentaire namuroise présente son projet de résilience territoriale, formé autour d'un réseau de personnes engagées dans la transition alimentaire.
des sites du bassin de l’Escaut sont de bonne à très bonne qualité (2018)
des bassins de la Meuse, du Rhin et de la Seine sont de bonne à très bonne qualité (2018)
correspond à l'objectif pour tous les bassins
Objectifs prioritaires de la Wallonie
- Quelle est l'évolution des indicateurs de suivi ?
De par sa géographie, la Wallonie n’est pas directement concernée par la conservation des océans, mers et ressources marines. Toutefois, elle a une influence importante, au travers de l’état de ses cours d’eau, sur la préservation des écosystèmes marins.
En effet, les charges en phosphates et en nitrates des rivières wallonnes contribuent à l’eutrophisation de la mer du Nord, un phénomène qui provoque un développement surabondant d’algues et un appauvrissement de l’eau en oxygène, mettant en danger certains organismes aquatiques (cf. aussi ODD 6).
En Wallonie, la qualité des cours d’eau évaluée spécifiquement sous l’angle de la concentration en orthophosphates (forme du phosphore dissous dans l’eau) tend à s’améliorer, malgré une évolution cyclique des pollutions et des disparités selon les bassins hydrographiques. Sur une longue période entre 1998 et 2018, pour un échantillon de sites de contrôle pour lesquels les données sont disponibles chaque année, le pourcentage de sites de contrôle dont la qualité est bonne à très bonne a augmenté en moyenne de 1 % par an. Par rapport à l’objectif d’atteindre une bonne qualité pour l’ensemble des masses d’eau, on observe un progrès modéré de cet indicateur. Sur la période 2016-2018, et sur base des normes fixées pour les orthophosphates, 33,3 % de l’ensemble des sites (81 sites) du bassin de l’Escaut présentaient une eau de qualité bonne à très bonne. En ce qui concerne les bassins de la Meuse, du Rhin et de la Seine, 69,7 % de l’ensemble des sites (254 sites) présentaient une eau de qualité bonne à très bonne.
Cette tendance à l’amélioration de la qualité de l’eau s’explique par différents facteurs : la réduction des apports d’engrais phosphorés de l’agriculture, la réduction des charges polluantes domestiques et la mise en conformité des stations d’épuration en traitement tertiaire (voir ODD 6). Des variations interannuelles sont quant à elles liées à l’augmentation ou à la diminution des débits des cours d’eau certaines années, ce qui a eu pour effet de diluer la pollution ou de l’augmenter, ou à des apports diffus plus importants les années pluvieuses.
Pour en savoir plus, consultez les indicateurs de l'IWEPS et le bilan des progrès complet.
- Quels sont les plans et les stratégies en lien avec cet Objectif en Wallonie ?
- Plan de développement de la production biologique en Wallonie à l’horizon 2030 (2021)
- Plan stratégique wallon relevant de la politique agricole commune (2022)
- Plans de gestion des districts hydrographiques (PGDH) (2021)
- Programme de gestion durable de l’azote en agriculture (2014)
- Programme wallon de réduction des pesticides (2018)
- Stratégie biodiversité 360° (en préparation)
- Stratégie wallonne de développement durable (2022)
- Stratégie wallonne de politique répressive environnementale (2021)
- Quelle est la situation à l'échelle internationale ?
L’océan est en état d’urgence car l’eutrophisation, l’acidification, le réchauffement et la pollution plastique grandissants qu’il subit nuisent à sa santé. En outre, la tendance alarmante à la surpêche persiste, entraînant l’épuisement de plus d’un tiers des stocks mondiaux de poissons.
En savoir plus sur les cibles définies à l'échelle internationale et les chiffres clés.